La démocratie, véritable pierre angulaire de notre édifice social, ne peut se limiter qu’à une simple mécanique de relation de gouvernance entre les dirigeants étatiques et les citoyens. La communauté de nation doit pouvoir s’enrichir de toutes les expressions populaires qui doivent être entendues de droit. C’est la plus grande multiplicité d’opinion et de perception des fonctionnements collectifs actuels ou espérés qui lui donnent la faculté d’évoluer. Ainsi, la démocratie doit permettre à chacun de pouvoir disposer de la liberté de mettre en avant ses accords comme tout autant de ses désaccords et de les exprimer sans censure et sans avoir à être confronté à cet insupportable dédain de certaines élites. Cela exclu de fait tout unilatéralisme et enfermement en toute strate dirigeante.

Il leur revient donc de dépasser leurs travers politiques trop souvent carriéristes et de s’ouvrir de façon honnête et désintéressée à la parole populaire.